mercredi 24 juin 2009

Twitter rulez

Si jamais y'a des motivés, c'est ICI que ça se passe. Lève-toi et follow.








mardi 2 juin 2009

Diffraction du temps et vieilles recettes

On nous a suffisamment saoulé avec ça, on y est maintenant depuis presque une décennie. Le XXIème siècle, c'est forcément décevant, pour ceux qui planaient devant les voitures volantes de Retour Vers Le Futur 2. Quid des cinémas 3D, des jet-packs personnels et des pilules en guise de repas au resto ? On s'est donc naturellement réfugié dans la musique pour calmer notre désespoir, ce qui, au fond, a pas trop mal marché pendant un certain temps. Les 90's nous ont fourni notre lot de fraîcheur, clouant le bec de collègues mal intentionnés qui annonçaient la mort de l'inventivité. Trip-hop, renouveau house et techno, avènement de l'electronica, neo-metal, âge d'or du hip-hop, les fusions et les essais se sont égrenés (avec plus ou moins de succès), mais toujours avec cette réelle envie de modifier en profondeur le visage de la musique, cette force qui fait avancer le train de la création en tirant la noblesse de cette discipline artistique vers le haut.

Bon, là, vous nous sentez venir, et vous avez raison. Mais en même temps, venez pas nous dire qu'on a tort. Ce mouvement qui bouillonne depuis tant de décennies, on a plus de mal à le sentir ces derniers temps. Quoi, c'est nous les blasés maintenant ? Possible, mais avouez-le, le mot qui vous vient à l'esprit quand vous pensez à ce qui a pu se faire en matière de rock ou d'electro depuis 2002 ou 2003, c'est...? « Revival », et c'est normal que vous ayez tiqué, car c'est même pas caché. Les Libertines ? Un petit goût de déjà entendu, non ? Influencés par les Clash et les Kinks. Bloc Party ? Si vous ne reconnaissez pas la patte Gang Of Four, c'est qu'il est temps pour vous de rembobiner l'histoire de la musique. Plus récemment, la vague fluokid, les grosses lunettes carrées colorées, les couleurs pastello-ringardes, Minitel Rose, Late Of The Pier ? Sérieusement, on a déjà vécu ça en 1986. Dernier exemple avec le duo MGMT, révélation de 2008. Columbia n'a même pas essayé de mettre une brindille de roseau pour cacher le concept, il le pousse même volontairement en avant : on célèbre bien, avec cet album, les 20 ans du Summer of Love. Un goût de déjà-vu, 20 ans plus tard donc, comme si le temps était devenu le dernier refrain d'une mauvaise chanson répété ad lib.

Alors, faut-il imaginer un retour des cheveux gras et des chemises à carreaux, un néo-grunge en 2011 ? Peut être bien, car l'originalité semble être partie en fumée, en même temps que des 90's qui ont essayé autant que faire se peut de faire durer leur vie jusqu'au bout. Moins de créativité, plus de facilité, le maniement habile du copier-coller semble s'être emparé du cerveau de nos chères idoles, et trop de monde en redemande. Alors, nostalgie ou manque d'idées? On peut imaginer que c'est un savant mélange des deux qui génère ce souffle qui sent le renfermé. Alors, lâchez un peu votre rétroviseur et vos synthés kitsch, et oubliez un tant soit peu une génération que vous avez à peine vécu, et regardez devant. C'est tout de suite plus dur, mais au moins, si vous y arrivez, on pourra enfin vraiment donner un sens profond à l'expression « putain, c'est trop frais ».

mardi 19 mai 2009

Du miel sur tes écouteurs ?


Non, on ne va surtout pas parler ici du rôle du format sonore le plus répandu au monde sur l'industrie de la musique, de par le fait de son incroyable capacité à se diffuser facilement via les nouveaux réseaux de communication. On est tous d'accord, le MP3, pour partager, diffuser sa musique, se faire connaître, éviter l'empilage de supports physiques, y'a pas, c'est le pied. Mais outre cet aspect pratique indéniable, que même les plus audiophiles d'entre nous s'accordent à approuver, faire tenir un morceau de musique de 4 minutes en quelques mégaoctets, c'est pas de la magie, c'est ce qu'on appelle de la compression. La compression, ça vous connaît, vous qui prenez le métro aux heures de pointes, et il faut l'avouer, c'est pas si agréable que ça. La musique n'apprécie guère plus, et pour cause : tailler dans les fréquences a priori inaudibles, ça marche, mais le son n'en ressort pas indemne pour autant, idem pour la perte de qualité stéréo. Mais le plus important, outre ce processus de mâchettage digital, c'est le principe de la compression dynamique. Kézaco ? En fait, il s'agit d'un processus, qu'on utilise volontiers dans les studios, consistant a réduire l'écart entre les variations d'amplitude très différente, en clair, les variations brusques de volume seront atténuées, les pics et les creux seront lissés. Quand c'est voulu, c'est pratique (pour rendre une voix plus propre, par exemple), mais ici, ca tient plus du dommage collatéral dû aux triturations sans vergogne des logiciels d'encodage.

Soit, un MP3 sera plus « lissé » qu'un morceau classique, mais au fond, ça intéresse qui ? Personne, et c'est un tort. Nos oreilles, principales concernées, sont faites pour encaisser les changements brusques de volume (n'oublions pas que l'ouïe est un sens d'alerte), mais pas à écouter du son à la même pression pendant longtemps. De plus, nous autres, jeunes sots, avons naturellement tendance, pour retrouver l'aspect dynamique perdu à cause de cette compression, à... foutre le son à blinde, encore plus qu'avant. L'oreille redouble donc de fatigue. Pour rajouter une petite couche, nos chers producteurs et ingés-son bossant sur le mixage et le mastering de nos artistes fétiches ont ces dernières années de plus en plus tendance à abuser de cette compression dynamique, ici en tant qu'effet volontaire. En gros : vaut mieux écouter un bon vieux Black Sabbath a fond sur une platine vinyle que de se mettre le dernier Carla Bruni sur votre Ipod Touch acheté avec le chèque de mémé à noël dernier. Mais ça, on s'en doute, c'était déjà pas votre cas. Bref, pas de passéisme de mauvais aloi dans cet article (on est pas là pour jouer les vieux cons), mais juste un petit lot d'infos un peu alarmantes, qui valent le coup d'être sues pour faire un peu gaffe à vos esgourdes, bande de jeunes. Le MP3, c'est super, mais ça rend sourd si on sait pas l'écouter correctement. On tient ici l'un des meilleurs formats en matière de potentiel de partage et de diffusion, mais un des pires jamais inventé au niveau de la qualité.

dimanche 17 mai 2009

Voila, ça se passe de commentaires. "Réalisé" par mon ami BoZo-, qui devait passablement s'ennyuer ! rendez-vous dans 4 secondes.


mardi 28 avril 2009

Métro, boulot, blogs musicaux


Vous n'y aurez pas échappé, en grand amateur de son, vous n'allez pas chercher vos infos à caractère musical de la même façon qu'il y a quelques années. En marge de la sphère émergée de la presse papier, qui s'est souvent mise à Internet depuis pour tenter tant bien que mal de tirer son épingle du jeu, on a vu grandir et apparaître au grand jour un phénomène qui ne se limite pas qu'aux bornes du monde musical : le blogging. Oui, ce média théoriquement démocratique qui, s'il est correctement utilisé, peut devenir un vecteur de diffusion de son information rudement efficace. Beaucoup plus qu'une plate-forme pour étaler au monde ses photos de camping à Lacanau, l'« outil » blog connaît depuis son émergence des heures de gloire, en donnant naissance à de véritables petits médias alternatifs, gérés non pas par un seul auteur comme dans la plupart des cas, mais par tout une équipe, qui se chargera de damer le pion à tout le monde en matière de nouveauté. Le monde du net et son expansion frénétique a enfanté le modèle des nouveaux générateurs de buzz, puis de hype : le clubber averti que vous êtes n'aura pas omis d'avoir ajouté le flux d'une dizaine de blogs « à suivre » dans son lecteur RSS (quoi, tu connais pas ? Non mais vas-y, t'as pas du tout 2.0 comme gars, je crois qu'on va arrêter d'être amis facebook), et ce pour mieux découvrir la dernière tuerie made in Modular, Ed Banger ou Kitsuné, avant tout le monde. Sérieusement, c'est pas la gloire de se dire que le son qui sort de notre Ipod nano, c'est ce que tous les gens « normaux » (amateurs de musique, cultivés, mais simplement pas dans le vent) se mettront à écouter d'ici 3 mois ?

Mais dans 6 mois alors ? Trop loin, trop imprévisible, le flot d'informations du Net passe trop rapidement dans notre cerveau pour y laisser une empreinte durable et solide. La faute à qui ? A nous, auditeurs avertis mais insatiables, ayant bien intégré les leçons de la génération zapping ? A eux, qui nous encensent un groupe à peine en pré-prod de son 1er album et qui sont déjà passés à autre chose une fois la galette sortie ? Un peu des deux, sûrement. Les blogs à caractère musical sont à la fois générateurs et révélateurs de l'usage que l'on fait de la musique dans les années 2000. Partie Traumatic des Black Kids ? Buzzé par les blogs, hissé par la presse, puis lâché dans la fosse aux lions sans que ses géniteurs sachent bien marcher. Résultat ? Je sais pas pour vous, mais j'entends plus trop parler d'eux depuis quelque temps. Peut-être que le début de leur longévité est juste masqué par le brouhaha qu'on impose à nos sens, qui sait. Toujours est-il qu'on signe, mais que les petits caractères en bas du contrat sont diablement importants. « Toute personne intégrant le mode d'ingestion musicale offert par la blogosphère s'expose à des lésions en matière de relation à la musique en elle-même ». En clair : les blogs sont un moyen parfaitement efficace, ludique et alternatif concernant la découverte de nouvelles entités sonores, mais attention à ne pas rester à la surface des choses, vous risqueriez de finir non plus comme un amateur de musique, mais comme un simple consommateur. Et art et consommation n'ont jamais fait bon ménage...

mardi 9 décembre 2008

Popular Culture


Hello tout le monde :)

Petit résumé de ces chères Transmusicales de Rennes : Pas mal, sympa, tranquille, pas l'extase non plus. Remarque, je me base sur pas grand chose, en sachant que je n'ai guère vu de concerts durant cette demi-semaine. Le Parc Expo (décidément, c'est quand même vraiment froid et peu apte à la fête, ce lieu, et puis tellement loin de l'ambiance populaire réelle du festival, qui reste désespérément bloquée dans le centre, là où elle doit rester d'ailleurs), jeudi, était clairsemé, quelques concerts sympas à tirer du lot (Cage The Elephant, The Death Set, AutoKratz) tout de même. l'écho que j'ai eu des autres jours était un peu le même : sympa, sans plus. Papy Brossard s'essouffle-t-il ? Au vu de la prog de l'année dernière, qui était d'un autre niveau sans comporter plus de têtes d'affiche que cela (ce temps est révolu), on peut dire que cette année n'était pas exceptionnelle, mais je suis sans doute un peu méchant, et surtout, comme d'hab (et j'aime ça), je parle sans savoir.

Sinon ? Ben j'ai fait la fête, on est aux Trans, tout de même. Et maintenant ? la réalité de la vie nous rattrape, achars de Noël, gens qui courent partout dans la rue, taf à boucler, froid... Qui aurait cru qu'un soupçon de douceur dans ce monde de brutes viendrait du froid continental de l'Allemagne ? Pas moi en tout cas.


Sur ce...


P.S. : Ah oui, comme vous le savez, j'anime une émission de rock sur la grande radio nantaise Prun' (92 FM,
www.prun.net), nommée Science With Cornflakes, émission évoquant les pans les moins conventionnels de la culture rock, tous les lundis, 23h - minuit. Cette semaine, c'était place à la scène suédoise, et croyez-moi, là bas il caille, mais ça les empêche pas de savoir où ils vont quand ils ont une gratte dans la main.


mardi 25 novembre 2008

Depuis le temps

Alors, depuis le... 9 mars, date de mon dernier post avant de fermer potentiellement boutique, ma vie a vaguement ressemblé à ça :

Une fin d'année scolaire diablement peu intéressante, et une incapacité à trouver un stage intéressant. Stage que j'ai finalement effectué à Radio Campus Rennes pendant 8 semaines. Je ne regrette rien, mais ça sentait la solution de secours et ma vie s'est énormément trainée, bref, on en est plus la. Mi-mai, pendant un exam, j'apprends la fermeture définitive de ma section, ce qui signifie plus de Master 2. Le directeur de formation se barre à en R&D à France Tel Paris, son collègue à Sciences Po, carriérisme, quand tu nous tiens. Bon, je finis mon stage, j'arrive à trouver in extremis une solution de rechange, à savoir un Master "Rédacteur-concepteur de Contenu Multimédia" à Nantes (en M1 par contre), je passe la validation d'acquis. Dans l'attente de ma réponse, j'ai eu le temps d'aller voir Radiohead, de me faire arracher 6 dents, et de faire la fête. Réponse positive, mortel. Je bosse, je fais des festivals (Pont du Rock et Astropolis, qui comme chacun sait, sont excellents, très bons moments), je trouve un appart, je rebosse, je retrouve un appart (le 1er me passant sous le nez à cause d'une erreur de l'agence immobilière), etpuis c'est parti. Nouvelle ville, nouvelle vie, nouvelles rencontres, nouvelle radio...

Je dois l'avouer (je sais pas si j'ai retranscri correctement) mais ces mois de flottement ont été un peu étranges et bordéliques, et pas si inintéressants, même si sur le tas, certains moments ont été un peu complexes à encaisser. C'est peut être pour ça que je le relance, ce blog, en fait, j'suis content et j'ai juste envie de le montrer... Ca arrive pas si souvent que ça chez moi au fond :)